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lundi 13 août 2007

DECROISSANCE



RESULTAT ALARMANT :

Vu l’été bizarre que connaît le monde cette année, entre inondations d’un côté et canicules de l’autre, cette nouvelle ne surprend guère… Des chercheurs britanniques ont annoncé, vendredi 10 août, dans la revue Science, que le réchauffement climatique se fera sérieusement sentir à partir de 2009. Cette date a pu être obtenue grâce à des simulations d'un programme informatique qu'ils ont eux-mêmes développé, estimant les modèles existants peu satisfaisants Leur simulation sur l'avenir proche (2005-2014) leur a permis de constater que jusqu'à présent, les effets du réchauffement ont été compensés par des phénomènes naturels, comme le refroidissement dans une partie du Pacifique et la résistance au réchauffement de l'océan Arctique. Mais à partir de 2009, les températures devraient atteindre des records, Aucun phénomène ne pouvant compenser la hausse des températures provoquée par les gaz à effet de serre. Libération le 11 août 2007

DECROISSANCE : SOLUTION AU RECHAUFFEMENT Les catastrophes écologiques surgissent de plus en plus régulièrement avec une intensité sans commune mesure. Bien que débattu avec constance, l’argument que le réchauffement climatique provienne du mode de vie dispendieux des occidentaux commence à gagner les consciences. Loin de nous apporter tout le confort souhaité, notre mode de développement basé sur le modèle économique de la croissance, génère des désagréments forts préjudiciables pour notre survie. Force est de constater que notre mode de vie est dévoreur de ressources non renouvelables. Certes il faut avoir foi dans le progrès technique pour trouver des solutions mais il est sûr que le dérèglement climatique va engendrer de nombreuses crises : guerre de l’eau, pandémies, disparition d’espèces animales et végétales. Autant d’atteintes à la biosphère que de réelles menaces pour les populations les plus défavorisées car faiblement armées pour lutter contre de tels événements. DECROISSANCE INEVITABLE :

(Jean-Pierre Tertrais) Editions du Monde Libertaire

Intervenir dans un endroit précis à un moment donné peut avoir des effets complètement inattendus ailleurs et plus tard. Penser et agir simultanément à l’échelle locale et mondiale n’est pas une formule creuse. On ne peut plus continuer à ignorer les conséquences de nos choix. On ne peut poursuivre ni une croissance faible, ni même une « croissance zéro ». Il nous faut impérativement sortir du développement et de l’ « Ã©conomisme », et accepter la perspective d’une décroissance physique, voire économique. La décroissance physique est incontournable : puisque l’empreinte écologique met en évidence un « sur-régime » par rapport aux ressources de la planète, il faut réduire la quantité de matières premières et d’énergie mise en jeu chaque année.

DEUX REVOLUTIONS SINON RIEN !
(Jean-Pierre Tertrais) Editions du Monde Libertaire

La planète a longtemps été prodigue de ressources naturelles. L’être humain a atteint un impressionnant niveau de connaissances scientifiques et de réalisations techniques. Mais ce développement compromet maintenant l’avenir des générations futures. Le capitaliste est en train de programmer le désastre qui accablera nos petits-enfants. Alors que beaucoup ne soupçonnent encore ni la nature profonde ni l’ampleur du « développement », cette notion touche déjà à sa fin. C’est en effet sur ses ruines que certains envisagent de construire une « autre » société. La convergence entre les nombreux problèmes (économiques, sociaux, écologiques, culturels, politiques) qui se posent depuis plusieurs décennies a conduit à la naissance d’un courant de pensée qui privilégie la critique de cette notion de développement. Mais aujourd’hui, de nombreux théoriciens de la « décroissance » abordent la question de la « sortie » du développement en passant sous silence la nécessité d’en finir avec le capitalisme. Pourtant, le capitalisme, voué à une croissance continue, est un mouvement historiquement suicidaire qui entraînera inexorablement l’ensemble de l’humanité dans sa chute. Pour survivre ou se développer, celui-ci ne peut échapper à la croissance. Cela implique qu’il et impossible de réguler ce système. Ce qui exclut d’emblée toute stratégie de décroissance réformiste. La dépendance qui nous lie à la nature est aussi fondamentale que le « contrat social ». La conscience révolutionnaire est donc nécessairement à la convergence de la conscience politique et de la conscience écologique. Il s’agit ici d’accomplir une double révolution. Si la perspective révolutionnaire paraît lointaine, il n’en reste pas moins qu’elle constitue la seule solution à l’impasse du capitalisme. En effet, seule une société égalitaire, où les individus décideraient collectivement de ce qu’ils souhaitent en faire, pourrait préserver les chances des générations futures de vivre décemment. Les politiciens et les hommes d’affaires n’ont que le pouvoir qu’on veut bien leur accorder. Alors ne leur accordons plus rien !

vendredi 3 août 2007

Tout va bien